Changement climatiques 101
Effets des changements climatiques
Ce diagramme provient du cinquième rapport d’évaluation (AR5) du GIEC. Il présente l’étendue des effets attribués aux changements climatiques dans le monde.
Ce diagramme provient du cinquième rapport d’évaluation (AR5) du GIEC. Il présente l’étendue des effets attribués aux changements climatiques dans le monde. Trois catégories d’effets y sont présentées :
1. Systèmes physiques : les glaciers, la neige, la glace et le pergélisol; les rivières, les lacs, les inondations ou les sécheresses; l‘érosion des côtes et l’effet du niveau des mers.
2. Systèmes biologiques : les écosystèmes terrestres, les incendies de forêt et les écosystèmes marins.
3. Systèmes humains et gérés : la production alimentaire, les moyens de subsistance, la santé et l’économie.
Le diagramme montre la contribution relative des changements climatiques (majeurs et mineurs) aux effets observés, la certitude dans l’attribution et les effets à l’échelle régionale. Les preuves sont les plus évidentes dans les systèmes naturels (p. ex., les systèmes physiques et biologiques). En Amérique du Nord, les changements climatiques ont sérieusement affecté les glaciers, la neige, la glace, le pergélisol et les écosystèmes terrestres. Les changements climatiques ont peu contribué aux incendies de forêt.
(http://ec.gc.ca/sc-cs/Default.asp?lang=Fr&n=A5F83C26-1)
Cette image présente une carte chromocodée du Canada illustrant les moyennes de température de 1948 à 2012. Elle indique que les températures se réchauffent dans l’ensemble du pays. L’augmentation de la température est de 3 °C de plus dans le Nord canadien à environ 1 °C de plus sur la côte est du Canada.
Élévation du niveau de la mer
Les changements climatiques s’accompagnent d’une élévation du niveau de la mer en raison du réchauffement qui fait fondre les glaciers et augmente le volume de l’eau. Au cours du prochain siècle, le niveau de la mer risque de monter d’environ 5 cm par décennie. (exposition sur les changements climatiques)
Phénomènes météorologiques extrêmes
Les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les sécheresses, les tempêtes, les inondations, les feux de forêt et les tempêtes de verglas, seront plus fréquents et violents à cause des changements climatiques. C’est probablement déjà le cas au Canada et ailleurs dans le monde. (exposition sur les changements climatiques)
Bien qu'on ne puisse attribuer la cause des tempêtes isolées aux changements climatiques, les scientifiques prédisent que ces changements sur les configurations de tempêtes auront un effet qui les rendra plus fréquentes. Les événements météorologiques extrêmes, comme les tempêtes, les inondations, les ouragans et les tornades, peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Au mois d'août 2006, la Colombie-Britannique a subi une sécheresse sans précédent. Les résidents et les touristes ont été exposés à des pénuries d'eau, tandis qu'en novembre et en décembre, le vent et la pluie ont renversé des milliers d'arbres dans Stanley Park et causé des pannes d'électricité, des inondations, des glissements de terrain et l'avis de faire bouillir l'eau a été le plus important jamais émis au Canada, touchant la population du Lower Mainland pendant plus de 12 jours. (http://www.statcan.gc.ca/pub/16-201-x/2007000/10542-fra.htm)
tretch: normal;"> Dégel du pergélisol
Le pergélisol est un sol dont la température demeure égale ou inférieure à 0 °C pendant au moins deux ans. La majeure partie du pergélisol de la planète est gelée depuis des millénaires et renferme des matières organiques contenant d’énormes quantités de carbone. En dégelant et en se décomposant, ces matières rejettent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui accentue les changements climatiques. (exposition sur les changements climatiques)
(Photo: http://climatestate.com/2013/06/18/estimating-the-permafrost-carbon-feedback-on-global-warming/ )
Glaciers qui fondent
Un glacier est une grande masse de glace qui se forme sur terre quand l'accumulation de neige dépasse le taux d'ablation (fonte et sublimation) pendant de nombreuses années. Les glaciers se déforment et se déplacent lentement à cause des tensions engendrées par leur poids. Le Canada compte 1 % des glaciers du monde, se classant au troisième rang après l'Antarctique (84 %) et le Groenland (12 %). (http://www.rncan.gc.ca/environnement/sciences/indicateurs-changement/glaciers/11006)
Les glaciers jouent un rôle important dans l'approvisionnement en eau douce. À mesure que la neige s'accumule et se compacte, les glaciers descendent lentement sous l'effet de la gravité et finissent par fondre et s'écouler à des niveaux plus faibles d'élévation. L'écoulement provenant des glaciers, qui culmine au cours des chauds mois d'été, est une source d'humidité durant les périodes les plus sèches de l'année.
Certains glaciers des montagnes Rocheuses s'éloignent et s'amincissent, ce qui contribue à réduire l'écoulement glaciaire durant les mois critiques les plus secs de l'année. Ainsi, dans le bassin de la rivière Saskatchewan Nord, la superficie glaciaire totale a diminué de 22 % de 1975 à 1998, tandis que, dans le bassin de la rivière Saskatchewan Sud, elle a diminué de 36 % (tableau 1.9). Des 853 glaciers recensés dans ces bassins en 1975, 328 ont complètement disparu.
Le rétrécissement de la taille des glaciers est surtout évident pour les plus petits d'entre eux. 30 Les températures plus élevées de l'air, la diminution des précipitations en hiver et les effets de rétroaction d'albédo accéléreront vraisemblablement la contraction de ces glaciers. (http://www.statcan.gc.ca/pub/16-201-x/2007000/10542-fra.htm)
On trouve 147 glaciers dans les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers. Les recherches actuelles montrent que nos glaciers rapetissent. En 2011, 8,3 % de la superficie des deux parcs était englacée, ce qui représente une diminution de 9,5 % par rapport à l’an 2000. De 2000 à 2011, la superficie totale des glaciers des deux parcs a diminué de 12,7 %, ou de 19,4 km2. (http://www.pc.gc.ca/fra/pn-np/bc/glacier/natcul/natcul1/glacier.aspx)
Perte de superficie absolue (km2) entre 2000 et 2011 pour chaque classe de taille de glaciers dans les parcs nationaux des Glaciers et du Mont-Revelstoke (http://www.pc.gc.ca/fra/pn-np/bc/glacier/natcul/natcul1/glacier.aspx)
Acidification de l’océan
Environ le tiers du dioxyde de carbone (CO2) libéré par les activités humaines depuis le début de la Révolution industrielle, dans les années 1800, a été absorbé par les océans. L’ajout de ce CO2 anthropique a modifié la chimie de base des océans, en particulier le système de carbonate marin. Le dioxyde de carbone se dissout dans l'eau de surface et forme de l'acide carbonique, substance qui a fait baisser de 0,1 unité le pH de l'océan au cours des 200 dernières années. Si les émissions de CO2 augmentent, comme le prévoit le Rapport spécial sur les scénarios d'émissions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le pH dans les eaux de surface des océans diminuera encore de 0,3 à 0,5 unité d'ici 2100.
L'effet biologique le plus direct de la baisse de pH se fera sentir sur les organismes qui produisent des coquilles et des squelettes à partir du carbonate de calcium (CaCO3), puisqu'une baisse de pH réduit l’état de saturation en CaCO3. L'eau de mer environnante doit être saturée d'ions de carbonate pour que les coquilles se forment et pour les protéger contre la dissolution (ou la décomposition en ions individuels). (http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/oceanography-oceanographie/impacts/acidification-fra.html)
Changements dans l’écosystème / Modification de l’habitat
Le climat fluctue constamment. Toutefois, à l’échelle planétaire, il change si vite que de nombreuses espèces n’ont pas le temps de s’adapter à la transformation accélérée de leur milieu. (exposition sur les changements climatiques)
Les effets des changements climatiques sur les forêts du Canada seront diversifiés et complexes. Certains seront soudains et radicaux, alors que d’autres seront graduels et subtils. Les changements climatiques rapides auront des incidences sur les taux de croissance des arbres, leur taux de mortalité, les régimes de perturbation et la répartition des essences forestières après les perturbations. Les impacts seront cumulatifs et interreliés. Par exemple, les dommages causés par les insectes peuvent accroître le risque de feux de végétation; la sécheresse peut causer un stress aux arbres, les rendant plus vulnérables aux attaques d’insectes et aux maladies. (http://www.rncan.gc.ca/forets/changements-climatiques/impacts/13096)
Le risque de feux de forêt
Ces photos proviennent du ministère des Forêts de la Colombie-Britannique et du Service canadien des forêts. On y aperçoit deux cartes avec des cercles représentant le nombre et l'ampleur des incendies de forêt. La première carte représente les conditions en 1999, où l’on voit de violents incendies à travers la Colombie-Britannique, aucun toutefois n’étant vraiment important. La seconde carte illustre les conditions en 2012 et montre de nombreux endroits où ont eu lieu des incendies importants dans le nord-est et le sud de la Colombie-Britannique. (http://ec.gc.ca/sc-cs/Default.asp?lang=Fr&n=A5F83C26-1)